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alcazar451
24 septembre 2005

Yapakmwakildi

Islam : Pour une prise de conscience à gauche (*)


samedi 17 septembre 2005, par Kébir JBIL


[1] Cette année a vu la naissance du Parti Musulman de France à Strasbourg, présidé par Mohamed Latréche, proche des partis néo-nazis, ainsi que l’alliance aux municipales de Tourcoing entre la tête de liste RPR Christian Vaneste et Salim Achiba représentant la communauté musulmane. Voir http://www.mmlf.org/article.php3 ?id_article=219

[2] L’extrême gauche et une partie de la gauche socialiste ont favorisé l’entrisme des islamistes au sein du Forum Social Européen. Ainsi, en 2003 à Paris, l’Islam politique fut consacré. Puis en 2004, à Londres grâce au soutien des gauches et en particulier du Maire de Londres, les islamistes ont transformé le FSE en tribune de propagande où même ATTAC, initiateur du projet fut évincée. Voir à ce sujet notre article expliquant la stratégie d’une entre l’extrême gauche et les islamistes http://www.mmlf.org/article.php3 ?id_article=309

[3] « J’éprouve de la colère à l’idée qu’un député de notre République stigmatise publiquement 10% de la population de la France » : extrait de la lettre de Bertrand Delanoë à Philippe de Villiers datant du 25 juillet 2005

[4] Ce slogan ne reflète qu’une pure réal-fiction et n’engage d’aucune façon la gauche

[5] L’Humanité du 1er octobre 2002

En entrant en campagne pour les présidentielles de 2007, Philippe de Villiers a astucieusement excité une partie de la gauche bien-pensante, qui se positionne toujours contre, ce qui lui évite de prendre le risque de formuler un projet, que d’ailleurs elle ne détient pas. Comme à son habitude, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples a ouvert les hostilités en citant à comparaître le Président du Mouvement Pour la France pour « incitation à la haine raciale ».
Les uns reprochent à De Villiers d’avoir déclaré que « nous ne pouvons pas continuer à assister à l’islamisation progressive de la France ». D’autres lui reprochent d’avoir dit que « l’Islam est le terreau de l’islamisme et l’islamisme est le terreau du terrorisme ».

Que le lecteur ne s’y trompe pas. Nos propos ne visent nullement un quelconque soutien aux thèses globales du MPF, qui sont à l’opposé des nôtres, mais de pointer le populisme d’une certaine gauche, qui pour ratisser dans l’électorat musulman sacrifie précisément ceux des musulmans qui luttent contre la composante intégriste, au profit des musulmans fanatiques.
Nous ne reviendrons pas sur le MRAP dont la direction nationale s’est transformée en officine de lutte contre le blasphème -exclusivement à l’encontre de l’Islam-, et n’a de loin rien à envier à l’extrême droite en matière de propos dangereux.

Islamisation de la France


La gauche bien-pensante semble moins bien connaître le Coran que Philippe de Villiers. La religion musulmane est en effet prosélyte et c’est même une obligation religieuse que de prêcher la bonne parole auprès des égarés. Tous les exégètes reconnus l’admettent : L’islamisation de la France est une nécessité pour réaliser le projet ultime : la Oumma.
Il n’y a rien de choquant pour un musulman dans ces propos. C’est d’ailleurs l’argument essentiel qui fait que l’électorat musulman ne peut être conquis que par des partis soutenant les islamistes, à savoir, l’extrême droite qui opère depuis 1997 [1] des rapprochements au plan local avec l’islam politique, et depuis quelques années, l’extrême gauche qui a abandonné son athéisme pour grossir ses rangs d’un nouveau prolétariat [2] incarné par les musulmans.

Concernant les islamistes et l’extrême droite, libération titrait dans son édition du 17 janvier 2004 « Quand certains extrémistes de droite sont séduits par le look barbu », où l’on peut lire « Une conjonction d’intérêts rapproche aujourd’hui certaines franges (...) issues des milieux islamistes et de l’extrême droite la plus dure ».

Par ailleurs, les propos du Président du MPF sont tièdes en comparaison à la réalité prônée par les prédicateurs. Il s’agit, en parallèle de l’islamisation qui est un devoir de tout musulman et dont le but est d’agrandir la Oumma, de manière pacifique si possible, de réislamiser les populations nées ou de parents nés dans des pays musulmans. Là encore, le terme n’est aucunement choquant pour les exégètes les plus en vogue, puisque le courant musulman le plus actif étant de tendance fondamentaliste -Salafisme, Wahhabisme, et Frères musulmans-, le musulman de filiation maghrébine est considéré comme « mauvais musulman », et devant être ré-islamisé.

Aussi, s’il y’a des propos irresponsables et condamnables, ce sont ceux qui n’osent pas dénoncer « l’islamisation de la France ». Et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que l’islamisation est actée de manière générale -l’Islam étant expansionniste, il ne souffre aucune concurrence- depuis 14 siècles par la révélation, ne pas reconnaître son prosélytisme comme essentiel à son existence, revient à tenter de réviser les paroles divines. En d’autres termes, la gauche et l’extrême gauche se positionnent eux-mêmes en négateurs de Coran, et donc en blasphémateurs, qu’en Arabie Saoudite, au Soudan ou en Iran, on aurait promis à la lapidation publique. Il va sans dire que la France ne disposant pas encore de « Charia Court », les lapidations se feront aux urnes.

Ensuite, parce que nier la progression de l’Islam en France depuis 30 ans relève de l’amnésie, du mensonge ou de l’inconscience. La prolifération de burkas en région parisienne ne sont pas le fait du hasard, mais bien d’une stratégie programmée et réalisée avec une haute efficacité.
Il ne s’agit pas ici de condamner les musulmans, mais d’énoncer les faits. En France aucune région n’est épargnée, même si les records sont momentanément détenus par les grandes villes telles que Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, les islamistes avouent d’eux-mêmes travailler afin de répandre l’Islam partout en France.
La même méthode est à l’œuvre chez nos voisins européens.

Et enfin, ne pas se préoccuper de l’islamisation rampante de la France revient à sacrifier des franges de populations non communautaristes, dans lesquels on trouve pêle-mêle des maghrébins musulmans, athées, agnostiques, sans compter la majorité « française de souche » qui se sentira trahie par cette préférence communautariste. Les français dans leur ensemble sont d’ailleurs choqués de voir nos élites laïques commettre de graves erreurs de spéculations démographiques. Entre les 5 millions de musulmans de Sarkozy et les 8 millions du FN, vient se positionner Delanoë en annonçant dans sa lettre à De Villiers, 10% de musulmans dans la population française [3], soit plus de 6 millions. A ce train là, pour endiguer le chômage, les gauches finiront par adopter le slogan non encore imaginé par l’extrême droite islamiste, mais que je vous livre en exclusivité : « Pour éradiquer le chômage c’est simple. Il y’a 10% de chômeurs et 90% de non musulmans » [4].

Islam et terrorisme

En tant que musulman, j’affirme que l’islamisme ne peut naître que de l’Islam. C’est même ridicule de penser le contraire.
En tant que musulman, j’affirme que l’intégrisme musulman ne peut naître que de l’Islam, et c’est tout aussi navrant que de savoir qu’il puisse y avoir polémique à ce sujet.
En tant que musulman, j’affirme que l’islamisme est générateur de terrorisme, et je défie quiconque de me démontrer le contraire.

Oui, l’Islam est le terreau de l’islamisme. Oui, l’islamisme est le terreau du terrorisme. Nier cette réalité est avant tout prendre position contre la majorité des musulmans lucides qui n’aspirent pas au jihad, et privilégier la takia largement utilisée par les islamistes : Faire la guerre en feignant de promouvoir la paix.

Aucun des meurtriers, aucun des terroristes au nom de l’Islam ne regrette son geste. La fidélité à la révélation est la règle. « Je suis un moudjahid. J’appartiens au GIA, avec un grand G, un grand I et un grand A. Un moudjahid n’a peur que d’Allah ", lançait Boualem Bensaïd au substitut du procureur, Irène Stoller, lors de son premier procès en juin 1999. » [5]
Plus près de nous, l’assassin de Théo Van Gogh a affirmé que son acte a été commandé par Dieu, et qu’il ne regrettait rien. Refusant de se défendre et menaçant de recommencer s’il était libéré, il a réclamé l’application de la peine de mort à son encontre afin de mourir en martyr.

L’assertion « l’Islam est le terreau de l’islamisme, et l’islamisme est le terreau du terrorisme » est vérifiée par le témoignage des musulmans. Comment peut-on la nier en prétendant défendre ceux qui la soutiennent ?

La prise de conscience s’impose aux politiques

C’est en réalité servir l’extrême droite que de ne pas s’approprier les problématiques concernant l’Islam. De même que pour l’immigration, c’est au contraire rendre service aux musulmans que de dénoncer les dérives liées plus ou moins directement à l’Islam. Nos élites ont l’obligation de prendre à bras le corps ces questions, et s’armer de courage pour leur apporter les réponses adéquates. La tâche n’est pas facile eu égard à l’amalgame entretenu par certains qui associent toute critique de l’Islam ou de l’islamisme au racisme et profèrent des fatwas anesthésiantes.

Le parti socialiste est hautement concerné par cette exigence de prise de conscience s’il ne veut pas reproduire les graves erreurs commises par Mitterrand en manipulant l’immigration pour créer un adversaire, précisément le Front National. L’électorat musulman n’est pas le même que l’électorat immigré des années 80. Moins fiable, il ne résonne pas en termes de racisme, il se positionne en faveur de celui qui lui garantit le plus d’éloignement possible des principes républicains, et le plus de rapprochement possible du communautarisme.
Le PS ne pourra donc que perdre son énergie, puisque cet électorat est une réserve naturelle de la droite dure, de l’extrême droite -à condition que les partis concernés modifient leur discours dans la forme-, ou de l’extrême gauche. Il est d’ailleurs regrettable que le rapport de Malek Boutih ait été enterré sans que la direction du parti socialiste ait pris la peine d’ouvrir un débat autour des questions judicieuses qu’il pose.

C’est la gauche de Malek que nous soutiendrons, et non un PS frileux, qui n’ose pas aborder les questions de fond.

* Ce texte a été communiqué au secrétaire général du parti socialiste

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Commentaires
G
Abomination : En ce matin du 30 décembre 2006, Sadam HUSSEIN a été pendu !<br /> <br /> (Bien que je n’aie jamais eu aucune compassion pour ce tyran, son exécution capitale me pose question : en vertu de quoi peut-on avoir droit de vie et de mort sur un être humain ?)<br /> <br /> Après cela puis-je encore dire "BON AÏD et MEILLEURS VŒUX pour 2007" ?
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